Que faire un jour de grève pour éviter que les enfants ne s'entretuent à la maison ? Pourquoi pas revenir sur le sentier balisé la veille par mon fils avec le centre de loisirs et qu'il était tout heureux de me faire découvrir à son tour. Je saute sur l'occasion pendant qu'il se rappelle encore de l'itinéraire.
Le sentier des Perdigons se trouve sur la commune de Châteauneuf de Bordette, ce petit village qu'on aperçoit dans la vallée de l'autre côté de la montagne Garde Grosse. Il est situé sur la route entre les Pilles et Mirabel aux Baronnies. Pour m'y rendre je choisis de passer par les Pilles. Il faut prendre la première route à droite avant le tunnel (et prier pour qu'il n'y ait pas une voiture qui arrive en face). Une fois les premières maisons de Châteauneuf en vue, il faut prendre une petite route qui descend sur la droite, direction "réservoir" ou "Gîte des Perdigons". C'est tout en haut.
Le sentier des Perdigons se trouve sur la commune de Châteauneuf de Bordette, ce petit village qu'on aperçoit dans la vallée de l'autre côté de la montagne Garde Grosse. Il est situé sur la route entre les Pilles et Mirabel aux Baronnies. Pour m'y rendre je choisis de passer par les Pilles. Il faut prendre la première route à droite avant le tunnel (et prier pour qu'il n'y ait pas une voiture qui arrive en face). Une fois les premières maisons de Châteauneuf en vue, il faut prendre une petite route qui descend sur la droite, direction "réservoir" ou "Gîte des Perdigons". C'est tout en haut.
Le sentier des Perdigons serpente au milieu d'un domaine géré par une association foncière pastorale, dont le but est le débroussaillage et l'entretien de la forêt pour lutter contre les incendies. Il s'agit d'un circuit de 3 km très facilement praticable, jonché de panneaux informatifs abordant divers thèmes : botanique, faune et technique des terrasses.
Il est balisé de petits panneaux en bois sur lesquels les enfants du centre de loisirs ont pyrogravés des moutons. En cette saison, et du fait que nous soyons arrivés de bonne heure, le versant de la montagne commence déjà à être dans l'ombre, mais nous sommes protégés du vent. Il ne faut pas nous attendre à voir des moutons actuellement, ceux-ci ne sont menés dans les pâturages que vers la mi-mai. Nous y reviendrons donc en cette saison, ce qui nous permettra également d'admirer les quelques variétés d'orchidées qui se plaisent ici (cueillette interdite bien sûr). Le sentier traverse des paysages variés, forêts de chênes, de pins, de châtaigniers, des prairies, au pied de Garde Grosse et Essaillon.
Des panneaux informatifs nous renseignent sur l'utilité et la technique des terrasses, ici conçues en pierres sèches, dont je suis très admirative. Certaines ont été remarquablement restaurées. Les terrasses permettaient de gagner des terres cultivables là où à l'origine le terrain était trop pentu. La pierre permet également de restituer la nuit la chaleur emmagasinée la journée.
Au milieu des chênes, de nombreux arbres inhabituels dans notre région et plutôt coutumier du sol ardéchois : ce sont des châtaigniers, dont beaucoup sont morts. Le châtaignier aime les sols acides et ne devrait en principe pas être présent dans notre contrée aux sols calcaires donc alcalin. Mais ses racines profitent de minces filons de grès qui lui permettent de s'adapter.
torturés.
Le châtaignier est un arbre aux fleurs unisexuées. C'est à dire que chacune de ses fleurs est soit une fleur contenant les organes de reproduction mâles, soit une fleur contenant les organes de reproduction femelles. Mais ses fleurs mâles et femelles sont contenus sur le même pied. C'est une plante monoïque.
On redescend par une forêt de pins : pins sylvestre, pins d'Alep, pins maritime.
Lors de notre promenade, nous avons vu et entendu un des nombreux grand oiseaux qui peuplent le ciel et les falaises de la montagne : un vautour ou un aigle d'après son envergure.
En espagnol perdigon signifie perdreau. Peut-être un rapport ?