Cette balade assez courte fait pourtant partie des balades incontournables de la région tant par la richesse de son patrimoine naturel que bâti.
Ici il y a entre 12000 et 20000 années, le volcan du Prat encore appelé gravenne de Thueyts, a libéré une coulée basaltique qui bloquée par les scories d'une phase explosive précédente, a remonté les lignes de pente, s'est accumulé en amont de ce barrage créant ainsi un lac de lave et donc le plateau basaltique d'une épaisseur exceptionnelle sur lequel le village est bâti. Par la suite, les cours d'eau que sont aujourd'hui le Merdaric et l'Ardèche ont recreusé leur lit faisant apparaitre les fameux prismes basaltique à la base de la coulée, d'une taille impressionnante à Thueyts.
Cette coulée basaltique, appelée la Chaussée des Géants, d'une longueur de plus de 3km et d'une hauteur allant de 60 à 80m, est l'une des plus grandes d'Europe. La boucle présentée ici, d'une rive à l'autre de l'Ardèche se propose de nous faire découvrir l'ampleur de ce phénomène à partir de la table d'orientation située sur le versant de la montagne lui faisant face et qui présente elle un paysage granitique. Rajoutons au programme deux jolis ponts de pierre franchissant l'Ardèche, un vieux hameau en ruine, deux escaliers taillés dans la falaise basaltique et un deuxième belvédère, tout cela sur seulement 6km.
Prêts ?
Point de départ : le parc du château. Sortir du parc par le parking près de la route nationale. Descendre le petit sentier à gauche qui conduit sous le pont qui passe sous la route nationale qui se nomme Pont de l'Apic.
Ici le ruisseau le Merdaric dévale la falaise en deux temps dans une impressionnante cascade appelée Gueule d'Enfer, qu'un sentier sur la gauche permet d'aller voir de plus près.
Cascade de la Gueule d'Enfer - aout 2005 |
Cascade à sec et beaucoup plus de végétation - octobre 2018 |
Puis c'est reparti sur un beau chemin dallé qui descend franchement et passe au pied de la falaise de basalte,
Au poteau de randonnée, c'est à droite pour le belvédère du Pont du Diable et l'échelle du Roi, mais pour nous ce sera à gauche, ne brûlons pas les étapes.
Suivre le chemin et tourner à droite sur la route qui mène au Pont du Diable.
Le pont du Diable est une arche construite en pierre basaltique d'époque médiévale qui enjambe l'Ardèche. En plus d'être un lieu de promenade c'est également un lieu de baignade l'été.
Une autre légende raconte que le Diable se décida à construire ce que les hommes n'arrivaient à faire, puis étendit son pouvoir sur le gouffre et le rocher. "la nuit venue, il chassa les âmes, suivi par un cortège de bêtes impures dont les clameurs se mêlent au tumulte des eaux."
Quittons ces lieux d'une beauté diabolique et prenons à gauche après le pont et de suite à droite le chemin montant qui passera devant la table d'orientation.
ce qui nous permet déjà une belle vue.
En fin de montée la table d'orientation se dévoile. Plus qu'une table d'orientation c'est une table d'explication du paysage.
D'où l'on a une vue formidable sur la chaussée des géants, qui nous permet de mesurer l'ampleur de cette coulée basaltique.
En face au autre belvédère, celui du Pont du Diable, nous y serons tout à l'heure, mais ne brûlons pas les étapes.
Au muret à droite |
Au poteau de randonnée, c'est à droite pour le belvédère du Pont du Diable et l'échelle du Roi, mais pour nous ce sera à gauche, ne brûlons pas les étapes.
Suivre le chemin et tourner à droite sur la route qui mène au Pont du Diable.
Le Pont du Diable un matin d'octobre |
L'eau est très profonde à cet endroit et certains téméraires n'hésitent pas à sauter du pont dans l'eau noire de l'Ardèche en faisant fi de la légende des lieux.
La construction du pont du diable à en effet fait l'objet de plusieurs légendes :
Les hommes ne parvenant pas à le bâtir,compte-tenu des difficultés géographiques, il fut construit par le diable lui même à la demande des jeunes filles de Thueyts dans le but d'assouvir leurs amours coupables de l'autre côté de la rive, à l'abri des regards indiscrets. "Mais
beaucoup glissant dans le gouffre ne revinrent jamais au village et l’on croit entendre encore
parfois leurs appels désespérés mêlés aux grondement des eaux " (G.Blacher)
En été |
Les parapets ont été construits après 1840 |
ce qui nous permet déjà une belle vue.
Le doigt d'honneur du Diable ? |
En fin de montée la table d'orientation se dévoile. Plus qu'une table d'orientation c'est une table d'explication du paysage.
Thueyts |
D'où l'on a une vue formidable sur la chaussée des géants, qui nous permet de mesurer l'ampleur de cette coulée basaltique.
En face au autre belvédère, celui du Pont du Diable, nous y serons tout à l'heure, mais ne brûlons pas les étapes.
En contrebas de la table se trouve l'arrivée de la via ferrata, nous verrons le départ tout à l'heure, mais ne brûlons pas les étapes.
Après cette pause instructive et panoramique, c'est reparti. L'arrivée à la table d'orientation marque une halte dans la montée, le terrain devient plus plat.
On progresse sous les châtaigniers, parmi les murets
Et soudain un bébé Pont du Diable. Bien plus modeste je l'ai quand même trouvé bien photogénique.
Une mince filet d'eau s'écoule malgré la sécheresse.
Pour ma part je n'ai fait que le longer en essayant d'imaginer la vie ici. Le site semble ensoleillé, pour l'eau il y a le ruisseau de Fargebelle à proximité. La nature y reprend lentement ses droits.
Le chemin débouche à un carrefour important. D'ici ont peut encore monter jusqu'au sommet de Fontfreyde ou au rocher de Courcoussat. Mais pour nous il est temps de rentrer en prenant le chemin descendant sur la droite.
On longe des murets puis une bâtisse en ruine. Plus loin à droite et encore une bâtisse en ruine, qui fut une belle maison d'habitation avec une grange au premier étage et de beaux éléments d'architecture, à observer depuis l'extérieur c'est beaucoup plus prudent.
Puis le sentier commence à s'abaisser pour descendre plus fortement au dessus de l'Ardèche en nous laissant découvrir une belle vue sur la rivière, la coulée basaltique et le pont que nous allons traverser.
Le sentier rejoint le chemin carrossable qui emprunte le pont. C'est le Pont de la Vernède. Situé dans un environnement plus dégagé que son frère plus en aval à la sortie des gorges il n'a rien à lui envier je trouve.
Il faut franchir le pont
Et se diriger vers les falaises.
Après cette pause instructive et panoramique, c'est reparti. L'arrivée à la table d'orientation marque une halte dans la montée, le terrain devient plus plat.
C'est reparti |
On progresse sous les châtaigniers, parmi les murets
Et soudain un bébé Pont du Diable. Bien plus modeste je l'ai quand même trouvé bien photogénique.
Une mince filet d'eau s'écoule malgré la sécheresse.
L'arrivée au petit pont de pierre signe le début de la montée vers le hameau ruiné de Fargebelle, hameau typique cévenol du 14ème siècle.
Et lors de ma dernière randonnée, voilà ce que j'ai pu constater :
Vu l'état des maisons ou de ce qu'il en reste, vous comprendrez qu'il soit interdit de pénétrer dans le hameau par mesure de sécurité.
Pour ma part je n'ai fait que le longer en essayant d'imaginer la vie ici. Le site semble ensoleillé, pour l'eau il y a le ruisseau de Fargebelle à proximité. La nature y reprend lentement ses droits.
Ce haut mur est celui qui semble le plus solide |
Le chemin débouche à un carrefour important. D'ici ont peut encore monter jusqu'au sommet de Fontfreyde ou au rocher de Courcoussat. Mais pour nous il est temps de rentrer en prenant le chemin descendant sur la droite.
Suivre Thueyts 3,2km |
Chemin qu'il faut vite quitter pour un sentier sur la gauche. Il nous conduit à un endroit bien dégagé où le genêt est roi.
Une large vue sur la vallée de l'Ardèche longée par la N102 |
Ca descend dru, puis on traverse le ruisseau de la Peyserine à gué, pas de pont ici. Là encore un mince filet d'eau court entre les pierres.
On longe des murets puis une bâtisse en ruine. Plus loin à droite et encore une bâtisse en ruine, qui fut une belle maison d'habitation avec une grange au premier étage et de beaux éléments d'architecture, à observer depuis l'extérieur c'est beaucoup plus prudent.
Puis le sentier commence à s'abaisser pour descendre plus fortement au dessus de l'Ardèche en nous laissant découvrir une belle vue sur la rivière, la coulée basaltique et le pont que nous allons traverser.
Le sentier rejoint le chemin carrossable qui emprunte le pont. C'est le Pont de la Vernède. Situé dans un environnement plus dégagé que son frère plus en aval à la sortie des gorges il n'a rien à lui envier je trouve.
Il faut franchir le pont
Dans le rétro |
Et se diriger vers les falaises.
Clôture naturelle |
Après avoir contourné une propriété il nous faudra grimper les quelques 215 marches (je n'ai pas pensé à compter) de l'escalier de la Reine qui nous permet la remontée sur le plateau basaltique au niveau du village.
En contournant le stade on trouve le passage en escalier taillé dans la falaise permettant de descendre d'un étage vers la Via Ferrata et le Pont du Diable.
Lors de mon dernier passage, je l'avais emprunté dans le sens de la montée et bien qu'aujourd'hui les pierres ne soient pas mouillées j'avais trouvé plus aisé le sens montant. Si elles ne sont pas mouillées, les pierres de l'escalier, polies par plusieurs passages, sont bien glissantes. Heureusement une rampe nous facilite la progression
A côté, l'échelle de la Reine était une autoroute !
Remarquons au passage que les prismes basaltiques formés par contraction thermique lors du refroidissement de la lave ont ici une forme particulière.
Nous passons devant le départ de la via ferrata, d'ici aussi on a une belle vue sur le Pont du Diable.
Voilà il ne reste plus qu'à continuer le long de la falaise, pour remonter le chemin dallé du départ et terminer notre boucle très intéressante.
Cette petite boucle de seulement 6km est incroyablement riche en centre d'intérêt. En été une pause baignade peut l'agrémenter. Et pourquoi pas découvrir cet environnement depuis la via ferrata pour les plus sportifs.
La balade pourrait se terminer par ici, mais pour être complète, il manque la belle vue sur le Pont du Diable depuis son belvédère ainsi que le deuxième escalier permettant de franchir la falaise de basalte, l'échelle du Roi.
Je vous propose donc de tourner vers le centre sportif où se trouve le belvédère avec vue plongeante sur le Pont du Diable. En ce mois d'octobre, j'arrive trop tard pour le voir ensoleillé dans sa profonde gorge. Dans cette obscurité je trouve que décidément il porte bien son nom.
Aout 2005 |
Par ici |
Lors de mon dernier passage, je l'avais emprunté dans le sens de la montée et bien qu'aujourd'hui les pierres ne soient pas mouillées j'avais trouvé plus aisé le sens montant. Si elles ne sont pas mouillées, les pierres de l'escalier, polies par plusieurs passages, sont bien glissantes. Heureusement une rampe nous facilite la progression
A côté, l'échelle de la Reine était une autoroute !
Remarquons au passage que les prismes basaltiques formés par contraction thermique lors du refroidissement de la lave ont ici une forme particulière.
Nous passons devant le départ de la via ferrata, d'ici aussi on a une belle vue sur le Pont du Diable.
Voilà il ne reste plus qu'à continuer le long de la falaise, pour remonter le chemin dallé du départ et terminer notre boucle très intéressante.
Cette petite boucle de seulement 6km est incroyablement riche en centre d'intérêt. En été une pause baignade peut l'agrémenter. Et pourquoi pas découvrir cet environnement depuis la via ferrata pour les plus sportifs.
2 commentaires:
bonjour de belgique
Est ce une longue balade, bottine ou sandalle, y a tilmoyen de se baigner dans le coin
Oui, c'était une très jolie balade
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