En ce mois de décembre le temps est couvert et annonciateur de pluie, rendant les photos peu lumineuses, mais le vent arrêté par les montagnes du nyonsais est absent ici. La première partie de la balade m'est familière puisqu'il s'agit de monter le Devès jusqu'au col du Pontias, itinéraire maintes fois réalisé en raison d'une part du panorama en fin de course qui récompense le grimpette et d'autre part pour le plaisir des sens envahis visuellement par une dominante de nuance de couleur verte reposante, et olfactivement par des effluves de garrigue et de pin.
En montant au Devès :
Pour les détails de la première partie, voir ici.
Les hauteurs du Devès nous laissent voir au loin un élément de notre trajet, la montagne Eoupe derrière laquelle se cache le village d'Aubres.
Arrivés aux abords de la chapelle de Répara nous apercevons ici et là les entrailles du Devès miné de failles et de cavités. L'accès de l'une d'entre elles est condamné, c'est le "trou du Pontias". C'est de cette caverne que la légende fait sortir ce vent local qui commence à souffler le soir et s'arrête vers les 9 ou 10 heures le lendemain matin. Le Pontias prend naissance au col du Devès et c'est pourquoi il prit plus tard le nom de "Col du Pontias".
Au col du Pontias même, un autre intérêt vaut que l'on s'y arrête un instant, ceci :
Car derrière, et après l'effort d'une grimpette aux allures d'escalade,
s'offre une vue magnifique qui nous permet de dominer le Petit Nice.
Après cette halte, nous débouchons sur la route au col du Pontias. A gauche c'est le retour à Nyons par la promenade des Anglais, en face c'est la randonnée qui fait le tour de la montagne de Vaux ou continue jusqu'au Trou des Belles à Venterol (tiens, le panneau à disparu !), pour nous c'est à droite, direction champ de tir et col d'Aubenas. La route au départ goudronnée se transforme en chemin puis en sentier dans des bois après le centre d'entrainement au tir qui se trouve en contrebas.
La randonnée que nous effectuons portait anciennement le numéro 63 mais n'est plus répertoriée, même pas sur la carte IGN. Heureusement elle semble encore empruntée, ne serait-ce que par les chasseurs.
Du col d'Aubenas nous avons suivi un chemin jusqu'à une clôture grillagée que nous avons longée sur la droite. Plus loin il faut bifurquer à droite et prendre un sentier assez raide qui monte dans un bois.
Derrière nous au loin la Combe de Sauve |
Heureusement il y a quelques vestiges de l'ancien balisage 63.
Nous suivons la crête d'Eoupe, cette montagne à l'ouest d'Aubres, entourés d'un beau panorama.
Nous suivons la crête d'Eoupe, cette montagne à l'ouest d'Aubres, entourés d'un beau panorama.
Ensuite il faut être vigilent pour ne pas manquer le sentier qui descend de façon très accentuée sur Aubres, à la proue d'Eoupe à 644m d'altitude.
Cette descente très raide au milieu des cailloux a peut être valu à cet itinéraire de ne plus être référencé du fait de sa relative dangerosité, et pour cette raison je conseille de l'effectuer accompagné.
Le sentier mène sur des anciennes banquettes et des vergers de fruitiers en face du vieux Aubres.
L'ancienne boucle 63 propose de tourner à gauche en direction du col de Flachet puis de bifurquer et remonter vers le col d'Aubenas. Pour nous cela sera différent, nous traverserons le vieux Aubres puis par un petit sentier rejoindrons "l'Aubres d'en bas" avant de traverser l'Eygues et de rentrer à Nyons par le chemin du Crapon à la nuit tombante et au pas de course, terminant ainsi une après midi où poumons et muscles se seront bien oxygénés.
Côté sud : les Clots, les Hauts-Clots, les Rieux |
Le Mont Ventoux |
La crête d'Essaillon |
Cette descente très raide au milieu des cailloux a peut être valu à cet itinéraire de ne plus être référencé du fait de sa relative dangerosité, et pour cette raison je conseille de l'effectuer accompagné.
Les Pilles se rapproche |
Le vieux Aubres |
L'ancienne boucle 63 propose de tourner à gauche en direction du col de Flachet puis de bifurquer et remonter vers le col d'Aubenas. Pour nous cela sera différent, nous traverserons le vieux Aubres puis par un petit sentier rejoindrons "l'Aubres d'en bas" avant de traverser l'Eygues et de rentrer à Nyons par le chemin du Crapon à la nuit tombante et au pas de course, terminant ainsi une après midi où poumons et muscles se seront bien oxygénés.
Un grand merci à Marc qui nous a guidé tel un capitaine, de la proue d'Eoupe jusqu'au "bateau à Aubres".
4 commentaires:
Merci Lena pour ce reportage accompagné de jolies photos rappelant une bien belle promenade.
A une prochaine sortie!
Pfff un vrai sport pour moi de prendre les photos et de courir vous rattraper ! Mais toujours avec plaisir.
A bientôt quand le temps sera meilleur !
Bonjour,
Clic, clac ... où sont-ils passés ... Tu cours les rejoindre en forçant l'allure ... Celle là je peux pas la rater ... Clic, clic, clic ... La rando est loin ... marcher, encore marcher les rejoindre et puis ... vite le plumard.
A+
Bravo serge tu as bien résumé : courir rattraper le groupe perdu de vue après la photo, gravir la pente puis marcher au pas de course pour arriver avant la nuit. Ça s'appelle la photographie sportive !
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