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Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

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mardi 29 avril 2014

Saint Ferréol Trente Pas : le tour de Vautour (Drôme)



 
Vautour, un nom étrange pour cette montagne qui domine le village de Saint Ferréol, et que nous avions déjà observée de loin en juillet dernier en pleine ascension vers Eyroles.
Aujourd'hui c'est décidé, nous allons la voir de plus près puisqu'il s'agira d'en faire le tour, le tour de Vautour...

Comme lors de notre dernière visite, nous nous garons avant le pont sur le ruisseau Trente Pas, à gauche en venant de Condorcet. Le panneau nous annonce un kilométrage de 8,5km, une durée de 3h30 pour une dénivelé positif de 460m.

Départ sur la route en direction de Chaudebonne. On passe devant l'église, ignorons la route à droite qui monte à Eyroles,  prenons peu après à gauche la petite route qui part de l'angle du nouveau cimetière. Elle mène au vieux village, au vieux cimetière et continue en se transformant en piste jusqu'au nord du Vautour.

Et c'est parti !

la route s'élève doucement, en prenant de la hauteur, nous apercevons en face la route en lacets qui mène à Eyroles.



 Les restes du vieux village de Saint Ferréol, que nous apercevions de loin sont désormais à notre portée. Ils valent bien une petite entorse au timing !





 Pour d'autres photos et la petite histoire du village c'est ici


A mesure que nous avançons sous un ciel d'un bleu immaculé, s'approchent les rochers du sommet du Vautour qui semble bien porter son nom en raison des trainées blanchâtres des fientes de vautour observées sur les falaises.



 Nous progressons dans notre contournement toujours sur la petite route encore goudronnée.




Nous ne raffolons pas d'habitude de la marche sur bitume, mais pour une première partie reconnaissons que cela est bien pratique, car nous pouvons ainsi papoter plus à notre aise que sur un sentier en formation file indienne... Il s'écoule en général bien un mois entre chaque balade et nous avons des choses à nous raconter ! Et puis la route n'est pas très fréquentée, nous ne croiserons qu'une seule voiture en provenance de quelques maisons isolées sur le parcours.


Nous arrivons en vue sur le petit village de Chaudebonne protégé (ou gardien ?) de la montagne Angèle dans son dos.



Chaudebonne

Les formes généreuses de la belle Angèle
Soudain un panneau nous indique l'arrivée d'un sentier sur notre droite venant de "La Baume" hameau de Saint Ferréol. Il nous donne également l'indication que nous sommes pratiquement à la moitié du chemin puisque nous avons parcouru 4km.


 Les arbres deviennent progressivement différents. Leur tronc installé plus bas dans la pente, ils nous présentent leurs nouvelles feuilles de l'année, d'un beau vert brillant. Ce sont des hêtres ou fayard, preuve sous notre latitude que nous grimpons en altitude...



 Et effectivement, le panneau vautour installé à un carrefour indique une altitude de 821mètres, alors que Saint Ferréol est à 420m environ. Nous avons effectué cette montée de façon très progressive sur 5 km. Ici nous sommes à l’extrême nord de la montagne. Une autre balade plus longue peut continuer au nord vers le col Renard.



Mais pour nous ce panneau sonne l'heure du retour vers St Ferréol annoncé à 4km et également un changement de paysage et de voie puisque nous serons sur l'autre versant que nous traverserons sur un sentier. Cependant, avant l'heure du retour, c'est l'heure de la collation qui a sonné, et un pin nous offre un beau tapis ombragé en guise de couverture.

Et c'est reparti,



 toujours en admiration devant de nouveaux paysages.




Nous suivons un sentier très agréable en sous-bois un peu fouillis.



 A la sortie du sous-bois, une indication nous invite à quitter un instant le balisage pour aller admirer sur notre droite le panorama qui vaut vraiment le petit détour.


Devant nous

Derrière nous Miélandre



On est pas bien là ?

Saint Ferréol
Et c'est reparti....


 pour une descente...sportive en raison de la forte pente pierreuse.



 Le chemin débouche sur la piste formant ainsi une boucle. Nous redescendons donc vers le village par le même chemin, mais non sans avoir fait un arrêt à l'ancien cimetière.










En repartant pour varier nous prenons à droite de l'ancien cimetière alors qu'à l'aller nous étions arrivés pas la gauche.

Et une belle randonnée de plus dans notre longue liste de randonnées en pays nyonsais. Merci au guide qui pousse la perfection jusqu'à les programmer uniquement les jours de beau temps !


Source


lundi 21 avril 2014

La citadelle de Mornas (Vaucluse)



Mornas, ses remparts et ses tours que les voyageurs empruntant la nationale 7 ou l'autoroute aperçoivent forcément au sommet du rocher contre lequel le village s'est blotti. Combien de fois sommes nous passés devant en levant les yeux et en nous rappelant que l'on s'était promis d'aller les visiter. C'est désormais chose faite depuis ce beau mercredi du mois de mai 2013.

Vue de la voiture...


Comme dans beaucoup de cas similaires, ce sont des personnes amoureuses de leur patrimoine historique qui se sont attelées à faire revivre ces pierres en créant une association "Les amis de Mornas". Petit à petit le château de Mornas renait au fil des campagnes de restauration menées depuis 1978.






La forteresse est située sur un lieu stratégique occupé depuis l'antiquité : un promontoire d'où l'on peut surveiller le Rhône, voie de communication entre le bassin méditerranéen et le centre de l'Europe. 


La première mention de Mornas dans un texte date du IXème siècle, même si à l'époque l'édifice était sûrement de nature différente de celle que nous connaissons aujourd'hui. De part sa position stratégique, la possession de la citadelle sera souvent disputée par deux puissances : les Comtes de Toulouse et les archevêques d'Arles. On parle de citadelle ou de forteresse et non de château car le site ne fut jamais une résidence de seigneurs mais un lieu occupée par une garnison dans un but militaire défensif.





De nos jours le site revit grâce aux visites simples au printemps ou en automne ou au visites animées par des guides en costume d'époque en été, week-end ou jours fériés (dates et horaires à consulter sur le site)





Ce soldat nous encourage car le parking  se trouve au bas de la forteresse et c'est au prix d'une bonne grimpette à pied que vous arrivez aux portes des fortifications. Après avoir traversé la barbacane et franchi plusieurs portes, vous pourrez admirer la vue sur la vallée du Rhône qui s'offre à vous.

C'est du haut de ces remparts que fut précipitée en 1562 la garnison qui défendait les lieux lors de l'attaque de Montbrun, lieutenant du Baron des Adrets pendant les guerres de religion.



Pour l'instant, l'heure de la visite guidée n'a pas sonné et nous en profitons pour monter au donjon ou plutôt à la tour de guet.



Pour accéder en son sommet, il faudra emprunter une échelle de meunier, prendre garde à sa tête avant de se hisser sur la terrasse. Une table d'orientation y a été installée. De la haut, la vue est encore plus large. La position de la citadelle permettait de voir arriver d'éventuels assaillants à au moins trois jours de marche.

Nous retournons à la barbacane retrouver notre guide costumée à la mode médiévale. 




Elle commence par nous présenter les particularités de l'architecture militaire médiévale et les diverses difficultés rencontrées par les assaillants lors de leurs assauts. La barbacane constitue une première ligne de défense. L'assaillant doit y essuyer un tir nourri de la part des soldats. Plus loin une deuxième porte à franchir, puis un étroit goulet. Une troisième porte était défendue par une tour ronde percée de meurtrières pour arquebuses. Le mur en face de la porte ne permettait pas l'emploi d'un bélier pour l'enfoncer.

Nous déambulerons ensuite avec elle dans les différentes parties de la citadelle en nous expliquant leurs fonctions. Nous visiterons la cuisine et répondrons à des questions sur les ingrédients utilisés à cette époque et apprendrons beaucoup des us et coutumes des repas médiévaux. 

Nous assisterons et participerons à des démonstrations mettant en scène ce que pouvait être la vie à l'époque, tel que le maniement des armes :




...l'utilisation du pilori :




...l'adoubement dans la chapelle :








Une visite instructive qui a plu autant aux petits qu'aux grands. Le ton employé, la façon de faire participer les visiteurs, les costumes nous ont fait remonter le temps et nous ont particulièrement séduits.











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