Bienvenue

Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

---

dimanche 22 décembre 2013

Piégon : Les Géants (Drôme)





Retour en Drôme dans cette région bien aimée des Baronnies. Ne me demandez jamais de choisir entre Drôme et Ardèche, ce blog est la preuve que c'est impossible !

Rendez-vous était donné à Piégon pour une balade au nom mystérieux d'une dizaine de kilomètres. En cette mi-octobre le soleil nous fait la gracieuseté de sa chaleureuse présence. 

Le point de départ et parking des randonneurs se situe à proximité de l'impressionnante sculpture sur safre "la Belle Vendangeuse" crée par Jean-Pierre Eichenberger en 1997 après 6000 heures de travail. Le safre est de l'oxyde de cobalt, curiosité géologique de la région.





L'itinéraire de démarrage correspond à celui emprunté pour aller visiter le vieux village ruiné. Après la Belle Vendangeuse, suivre la route du Brusquet et très rapidement tourner à gauche en montée pour passer devant la chapelle "Notre Dame de Cadenet" que l'on contourne, direction le vieux village et son clocher en guise de phare. 


 



On passe ensuite sous le vieux village, direction nord.



 
Au croisement prendre en face, direction "Le Jas", puis "Les Pignes"avec en contrebas un jardin potager. 


 
Peu après cette dernière bifurcation, prendre le sentier à droite qui monte et que l'on risque de manquer si l'on n'est pas attentif. Il est aujourd'hui signalé par un accessoire bien utile au randonneur accroché à un poteau :
 




 
 Après ce petit échauffement, les choses sérieuses commencent avec une montée assez raide, mais de courte durée. Le chemin est très abîmé, raviné par les pluies. une fois cette petite difficulté franchie, on atteint la ligne de crête que l'on va suivre pendant un moment et qui va nous permettre d'admirer un beau panorama sur les vignobles et la vallée du Rhône au loin. On y croisera un vttiste.

En cette mi-octobre les couleurs de l'automne se font désirer. 






 Et puis soudain la vue sur le Mont Ventoux emmitouflé d'une belle écharpe blanche :




Après la descente, prendre à gauche et longer la parcelle de vigne.

Les vendanges tardives cette année créent de l'animation dans les vignes que nous devons traverser.




On rejoint une piste à partir de laquelle en se retournant notre guide croit voir le Mont Gerbier de Jonc au loin du côté de la Vallée du Rhône, en recueillant uniquement des remarques dubitatives de la part de son assistance.

"Plus le singe s'élève, plus il montre son cul pelé " Proverbe

...et l'on ne tarde pas à arriver aux fameux hameau ruiné des Géants, appelé également Serre des Huguenots, puisque sa situation isolée en fit un lieu de refuge privilégié pour les protestants pendant les guerres de religion du XVIème siècle. 


Situé dans un cirque isolé aux terres fertiles, les ruines du hameau sont entourées aujourd'hui d'un échantillon de la production agricole locale : vignes, abricotiers, oliviers.



L'appellation officielle d'ancien village des Géants provient du fait que l'on a trouvé des squelettes d'hommes de grande taille dans la crypte de l'église. Celle-ci est le seul édifice encore identifiable. 
 





L'accès à l'intérieur de la chapelle est rendu dangereux par le trou béant qui se présente dès l'entrée, sans doute l'endroit où ont été découverts les restes des géants. De plus, la chapelle, abandonnée à tous vents, est en très mauvais états, le mur au dessus du seuil est sur le point de s'écrouler.



A l'intérieur, les amateurs de graffitis ont sévi.


Le sentiment d'abandon au milieu de ces ruines est décuplé par l'isolement des lieux.




On continue sur la piste. En se retournant nous apercevons le hameau et les cultures en terrasse. Les différentes strates de culture forment un très bel ensemble.



Dans un virage il ne faudra pas manquer le sentier qui monte sur la gauche après avoir franchi deux ravines. Le sentier est au début très agréable. On passe à proximité d'un calvaire.




Puis le chemin s'élève et devient plus escarpé et raviné. Quelques efforts nous permettrons de rejoindre au Pas de Maneyrole (alt. 706m) la piste quittée quelques temps plus tôt. Il faudra suivre à nouveau la piste sur la gauche direction Piégon indiqué sur le poteau à 5km.




 Ignorer le chemin à droite, continuer tout droit. La piste se termine au Gros Mourre (alt. 810m) sorte de col. De là il faut prendre un sentier qui descend en face dans les sous-bois. Nous changeons de versant, au nord la végétation est différente. Dans ces lieux qui me sont inconnus, j'arrive pourtant à me situer à la vue entre les branchages de Garde Grosse, facilement reconnaissable même sous cet angle.


 
Je sais pas conséquent que Chateauneuf de Bordette n'est pas loin et effectivement j'aperçois le col de La Croix et l'église de Chateauneuf au loin.

On rejoint de nouveau un chemin, le prendre en virant franchement à gauche et le suivre pendant longtemps (2km) et en descente, partie que j'ai trouvé assez monotone, sur les flancs de la montagne de Buisse.


 

 Nous arrivons dans une vigne près d'une maison restaurée.



 On rejoint une route qu'il faut prendre à droite. Bientôt au poteau téléphonique, nous nous apercevrons que la boucle est bouclée. Il ne nous reste plus qu'à retourner à Piégon.








Une très jolie balade de 11 km que nous avons effectuée d'un pas tranquille en 3h30 et qui présente de nombreux intérêts : de la géologie, de l'art, une légende et des paysages toujours aussi lumineux, tout en dégradé de couleurs. 





jeudi 5 décembre 2013

Sceautres : circuit de randonnée autour du neck (Ardèche)


Notre dernière venue sur les lieux n'avait pour but que de nous r(échauffer) en plein hiver par une petite balade autour du neck. Aujourd'hui en ce mois de novembre il s'agit de voir plus grand et d'aller voir de plus loin ce fameux rocher basaltique, vestige du volcanisme ancien qui a formé le plateau du Coiron.

Au programme aujourd'hui : un ruisseau, des pâturages, des vaches, des châtaigniers et une vue fabuleuse sur ce petit village de Sceautres aux maisons de pierres blanches et noires serrées au pied de son neck. 


Le début de la balade est identique à celle qui consiste à faire le tour du neck : prendre la route qui descend derrière le village puis avant le pont le chemin à gauche. Arrivés en bas il faut cette fois traverser le pont mi-pierre mi-métal au dessus du ruisseau Téoulemale, pour suivre une piste à flanc de coteau qui monte doucement et traverse plusieurs enclos.




 
 Les troupeaux ne sont pas loin et pour cette raison les chiens doivent être tenus en laisse.



Après quelques centaines de mètres, il ne faudra pas passer à côté de la belle vue sur le neck si l'on pense à regarder derrière soi.







Il est temps de rappeler ici que le neck correspond à la lave de basalte refroidie de la cheminée d'un ancien volcan, dont les bords fait de matériaux plus friables se sont érodés avec le temps. Celui de Sceautres est le plus grand d'Europe, le neck plus ultra en quelque sorte !

Sur le parcours il faudra ouvrir et prendre garde de bien refermer derrière soi les portails.
Visiblement on emprunte de vieux chemins, par endroit le sol est pavé.


 

  
 Les paysans ont façonné ces paysages. Pour gagner des terres cultivables ils ont épierré le sol et utilisé les pierres pour former des terrasses. 






Nous ne tardons pas à rencontrer des traces indiquant un récent convoi bovin. En effet, un peu plus loin :





le sentier monte doucement à flanc de coteau. 




Les rares couleurs de l'automne, en retard sur le calendrier cette année, ne sont pas servies par les lourds nuages gris qui ne laisseront entrevoir qu'un mince filet de rayon solaire au niveau de cette bergerie.






Quelques châtaigniers aux feuilles d'or sauvent les couleurs d'automne.


Le sentier débouche sur la route au niveau d'un poteau de randonnée. De là il faut suivre la route très peu fréquentée (aucune voiture rencontrée) sur la gauche pendant un kilomètre ...







...et arriver au hameau les Avisens. 





Encore une porte à ouvrir puis très rapidement, prendre un chemin balisé qui descend sur la gauche. 


La vue s'élargie






On arrive à un embranchement signalé par un poteau. Tout droit c'est Chaulène. Nous nous virons à totalement à gauche pour prendre le sens du retour au village. 


on vire à gauche (mais à droite sur la photo)


Non loin de là

Nous descendons progressivement à travers bois, en longeant les murets des terrasses.













Soudainement le neck apparaît, offrant sa masse sombre aux objectifs. Ce jour là le ciel ne nous aide pas. Contraste et lumière nous feront défaut pour composer un joli tableau.  









Nous retrouvons le ruisseau que nous traversons sur un autre pont en fer plus petit en aval du premier. 





Puis remontée légèrement sportive jusqu'à la route à quelques encablures du village. 



Une petite balade très accessible de 5,5km pour 1h30 annoncés, que l'on peut prolonger avec la visite de ce beau village et la montée sur le neck. 








Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...