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Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

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samedi 19 janvier 2013

Berrias et Casteljau : Gorges du Chassezac - Cornillon et cirque d'Endieu (Ardèche)

Le Chassezac est un affluent de l'Ardèche dont on lui concède un air de famille : comme cette dernière il serpente dans des gorges appréciées des canoéistes et taillées dans un plateau calcaire. Même si elles sont moins réputées car moins longues et moins profondes, elles valent tout de même le détour.

La balade présentée aujourd'hui, effectuée en 2009, présente plusieurs intérêts : départ en forêt, beau panorama sur les gorges, village ruiné et enfin une descente dans les gorges avec possibilité de baignade.

Le départ s'effectue au parking de Lagachou, qui se situe sur la D452, au nord du VVF (Belambra - MAJ Juin 2015). Un panneau nous accueille et nous propose également d'autres circuits. Mais nous gardons notre idée et c'est parti pour une balade facile présentée comme faisant 7,5 km et 3h (mon livre annonçait 6km et 2h30, je pense qu'il a raison...).

Cet itinéraire touristique présent dans de nombreux guides est bien balisé (en jaune). Le départ se fait en forêt et s'élève sur un sentier entre les blocs de pierres. 




Quand le bois gagne la roche


Nous arrivons sur un plateau qui domine le Chassezac.

Un air de Gorges de l'Ardèche
 On longe les falaises au dessus des gorges (attention aux jeunes enfants) puis on s'en éloigne pour emprunter un chemin bordé d'un muret de pierres.



On débouche sur la route, près d'une stèle sur laquelle figure un poème en provençal, "Capitel" de Jules Froment, auteur ardéchois de la région des Vans. Les capitelles sont d'anciens abris de bergers construites en pierres sèches (sans mortier).


Nous continuons quelque peu à gauche sur la route, prenons un sentier puis coupons à nouveau la route plus loin pour descendre vers la vallée avec une belle vue plongeante.

On débouche sur un chemin carrossable. Rejoindre un pont menant à Pontier mais ne pas le traverser. Rester sur le chemin principal. Longer un centre de loisirs, franchir deux ponts et quitter le chemin pour s'élever dans un sentier en serpentins vers le village ruiné de Cornillon.



Cornillon, un village délaissé dès le moyen-âge, tellement longtemps que son histoire n'est faite que de légendes.

Le sentier s'abaisse progressivement et à flanc de falaise vers le lit du Chassezac,






  que l'on atteint en débouchant sur une plage après avoir longé deux ruines. 



Un endroit très fréquenté par les baigneurs. Il n'est pas interdit de faire de même !
on longe la plage puis il faut remonter sur le plateau pour rejoindre le parking de départ. 

Une jolie balade au relief vallonné, complémentaire de la visite du bois de Païolive à proximité.



samedi 12 janvier 2013

Nyons / Aubres par le col d'Aubenas et Eoupe (Drôme)

Au hasard des discussions, il m'a été proposé de rejoindre un groupe de randonneurs composé de Nyonsais et ex-Nyonsais nostalgiques ce que je fit évidemment avec plaisir et enthousiasme.


En ce mois de décembre le temps est couvert et annonciateur de pluie, rendant les photos peu lumineuses, mais le vent arrêté par les montagnes du nyonsais est absent ici. La première partie de la balade m'est familière puisqu'il s'agit de monter le Devès jusqu'au col du Pontias, itinéraire maintes fois réalisé en raison d'une part du panorama en fin de course qui récompense le grimpette et d'autre part pour le plaisir des sens envahis visuellement par une dominante de nuance de couleur verte reposante, et olfactivement par des effluves de garrigue et de pin.


En montant au Devès :


 













Pour les détails de la première partie, voir ici.

 


Les hauteurs du Devès nous laissent voir au loin un élément de notre trajet, la montagne Eoupe derrière laquelle se cache le village d'Aubres



 

Arrivés aux abords de la chapelle de Répara nous apercevons ici et là les entrailles du Devès miné de failles et de cavités. L'accès de l'une d'entre elles est condamné, c'est le "trou du Pontias". C'est de cette caverne que la légende fait sortir ce vent local qui commence à souffler le soir et s'arrête vers les 9 ou 10 heures le lendemain matin. Le Pontias prend naissance au col du Devès et c'est pourquoi il prit plus tard le nom de "Col du Pontias". 

Au col du Pontias même, un autre intérêt vaut que l'on s'y arrête un instant, ceci :




Car derrière, et après l'effort d'une grimpette aux allures d'escalade, 




 s'offre une vue magnifique qui nous permet de dominer le Petit Nice.







Après cette halte, nous débouchons sur la route au col du Pontias. A gauche c'est le retour à Nyons par la promenade des Anglais, en face c'est la randonnée qui fait le tour de la montagne de Vaux ou continue jusqu'au Trou des Belles à Venterol (tiens, le panneau à disparu !), pour nous c'est à droite, direction champ de tir et col d'Aubenas. La route au départ goudronnée se transforme en chemin puis en sentier dans des bois après le centre d'entrainement au tir qui se trouve en contrebas.

La randonnée que nous effectuons portait anciennement le numéro 63 mais n'est plus répertoriée, même pas sur la carte IGN. Heureusement elle semble encore empruntée, ne serait-ce que par les chasseurs.




Du col d'Aubenas nous avons suivi un chemin jusqu'à une clôture grillagée que nous avons longée sur la droite. Plus loin il faut bifurquer à droite et prendre un sentier assez raide qui monte dans un bois.
 

Derrière nous au loin la Combe de Sauve



Heureusement il y a quelques vestiges de l'ancien balisage 63. 





Nous suivons la crête d'Eoupe, cette montagne à l'ouest d'Aubres, entourés d'un beau panorama.

La montagne Angèle enneigée



Le village de Les Pilles

 Ensuite il faut être vigilent pour ne pas manquer le sentier qui descend de façon très accentuée sur Aubres, à la proue d'Eoupe à 644m d'altitude. 


Côté sud : les Clots, les Hauts-Clots, les Rieux

Le Mont Ventoux

La crête d'Essaillon

Cette descente très raide au milieu des cailloux  a peut être valu à cet itinéraire de ne plus être référencé du fait de sa relative dangerosité, et pour cette raison je conseille de l'effectuer accompagné. 





Les Pilles se rapproche
Le sentier mène sur des anciennes banquettes et des vergers de fruitiers en face du vieux Aubres.


Le vieux Aubres


L'ancienne boucle 63 propose de tourner à gauche en direction du col de Flachet puis de bifurquer et remonter vers le col d'Aubenas. Pour nous cela sera différent, nous traverserons le vieux Aubres puis par un petit sentier rejoindrons "l'Aubres d'en bas" avant de traverser l'Eygues et de rentrer à Nyons par le chemin du Crapon à la nuit tombante et au pas de course, terminant ainsi une après midi où poumons et muscles se seront bien oxygénés.

Un grand merci à Marc qui nous a guidé tel un capitaine, de la proue d'Eoupe jusqu'au "bateau à Aubres".




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