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Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

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mercredi 29 octobre 2008

La Garde Adhémar : le Val des Nymphes (Drôme)





A 2 km de la Garde Adhémar, le Val des Nymphes est un de ces lieux mystiques où l'on ne serait pas étonné de rencontrer un de ces petits êtres qui peuplent la forêt au détour d'un sentier ou caché derrière un grand chêne.



C'est un havre de paix et de fraicheur, en raison de l'ombre de grands arbres centenaires et de la présence d'une source permanente à l'eau pure et limpide qui sort de la roche.





Cette source explique la présence de longue date de l'homme sur ce site. Un culte antique aux mères nymphes des eaux y était célébré.



Le lieu conserva son attrait pour les chrétiens qui y bâtirent plusieurs chapelles successives.











Seule est encore conservée l'église Notre Dame du Val des Nymphes, édifiée vers le milieu du XIIème siècle.








Après
la Révolution, l'église est laissée à l'abandon et une partie de la voute et de la nef s'effondra vers 1850.







Des travaux de restauration du toit ont été entrepris en 1991.

 














 













Les nombreux maîtres d'œuvre ont laissé leurs signatures sur les pierres de l'édifice.





Petite, alors que le lieu n'était pas réhabilité, je venais jouer sous ces arbres et autour de la source avec les autres enfants du centre aéré de Pierrelatte, situé tout près. 









dimanche 26 octobre 2008

La Garde-Adhémar (Drôme)



La Garde-Adhémar fait partie de ses magnifiques petits villages perchés sur une colline comme il en existe beaucoup, mais il a en plus le mérite d'être classé parmi les plus beaux villages de France. Il se remarque de loin car il domine la vallée du Rhône, à hauteur de Pierrelatte. Ce village séduira les amoureux des vieilles pierres comme moi, car il a conservé son caractère médiéval, même si son château et une grande partie de ses remparts ont été détruits.



Il faut se garer sur le parking situé à l'entrée nord et profiter à pied de ses belle ruelles pavées pour admirer les nombreuses maisons restaurées avec goût.




Le panorama est intéressant, surtout si on aime les infrastructures telles que canal, barrage, centrale nucléaire, pylônes électriques, autoroute et voie ferrée.




L'église sans conteste vaut le détour, c'est d'ailleurs elle que l'on voit tout d'abord depuis la vallée, surtout lorsqu'elle est illuminée la nuit.



















Sa particularité, outre une hauteur de clocher conséquente pour une si petit église, est la présence de deux absides semi-cylindriques opposées, l'une à l'Est l'autre à l'Ouest, détail architectural plutôt rare dans notre région et qui rappelle plutôt celui de certaines églises des bords du Rhin.





La chapelle nord abrite une vierge romane en bois polychrome du XIIème siècle.


































En contrebas de l'Eglise se situe le jardin aux herbes qui présente un échantillon de plantes utilisées en médecine douce.

L'accès est libre.


















L'étiquetage des plantes est parfois regrettablement manquant. Mais le site est superbement entretenu, malgré le fait que nous l'ayons visité à la mauvaise saison.


















Des centaines de coccinelles peuplent les lieux, sans doute pour lutter contre les pucerons.






















Ci-dessus une variété d'achillée









Nous sommes remontés au village par un sentier pour une dernière traversée des rues.


jeudi 16 octobre 2008

Nyons : La montagne de Vaux (Drôme)

Tant pis pour le repassage, la vaisselle et le rangement qui attendront des jours moins beaux. Il serait dommage de ne pas profiter du bel été indien qui s'offre à nous. Deux balades en deux jours, c'est du luxe pour une maman qui travaille et qui n'a que ses week-ends pour "jouer" à la ménagère , mais tant pis, j'ai du retard de balades à rattraper.
Le printemps et l'automne sont vraiment les saisons idéales pour la randonnée. On évite les chaleurs assommantes de l'été et ses touristes. Le printemps et ses fleurs, l'automne et ses couleurs...

Le sentier balisé GR9 qui permet de monter au Devès, continue le long de la montagne de Vaux. En bout de montagne il faut le quitter pour revenir par les crêtes en effectuant ainsi une boucle qui fait le tour de la montagne. Notre point de départ est situé au col du Pontias, où nous sommes montés directement en voiture par manque de temps. Le col est situé entre la montagne de Vaux et la montagne du Devès. L'itinéraire choisi, qui porte le numéro 64, annonce 2h30 et 6 km de marche.




Le col du Pontias


La première partie de la balade s'effectue sur la pente de la montagne exposée au sud, recouverte d'une végétation typiquement Méditerranéenne : pins d'Alep, Chênes Vert, Genévriers de Phénicie, Genêts scorpion (attention ça pique)...



























Galle de pistachier

Cette excroissance se développe sur un bourgeon de feuille, en réaction à la ponte d'un puceron par lequel le pistachier est parasité. Elle est destinée à abriter les œufs de ce parasite.



Le sentier nous offre sur sa gauche un point de vue exceptionnel sur Nyons.









Impossible de se perdre : suivre le balisage jaune n°64 et les marques rouges et blanches. C'est tout droit !



Le GR9 monte doucement le long de la montagne pour atteindre au final 870m d'altitude.



A l'approche du point de bifurcation nous remarquons de plus en plus la présence de champignons ici et là. Je n'y connais rien et me dis que s'il y en
a encore autant, c'est sans doute qu'ils ne sont pas comestibles.











Toutefois, si quelqu'un est capable de me certifier du contraire, merci de bien vouloir me l'indiquer sur ce blog, je retournerais les chercher !!













Ça au moins, je suis sûre que ce n'est pas comestible.




Mais qu'est ce que c'est beau !!




Clavaire dorée



Au final, désireuse de ne pas rentrer bredouille, je ramenais un malheureux petit bolet, car ça je connais, et je sais que ça se mange. Mais noyé dans mon omelette de piteux champignons de Paris de supermarché, je n'ai même pas pu en apprécier le goût...

Voilà la bifurcation.

Nous, nous laissons le GR9 qui part sur la gauche vers le col de Vaux et nous prenons le chemin du retour sur la droite, direction les crêtes de la montagne.

Avec un panorama différent...



Vue sur la montagne Angèle














La vallée de l'Eygues


Et une végétation légèrement plus verte et plus touffue.


Ça descend comme c'est monté : tout doucement.


Montre en main : 3h 3/4 avec deux paires de petites jambes. Et oui, nous aimons flâner, observer, photographier, goûter, refaire les lacets...



















Retour au col du Pontias

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