Résumé de l’épisode précédent : C’était il y a un an, nous partîmes 3 de Lachamp Raphaël, projetant par une belle journée de juillet d’aller nous tremper les pieds à la cascade du Ray Pic, mais par une prompte malchance nous nous vîmes autant dans le fourgon des pompiers. Et c’est ainsi que, renoncer n’étant pas ardéchois, nous nous vîmes de nouveau les mêmes cette année pour une revanche sur le sort, un pied de nez à la malédiction. Allions nous cette fois vaincre le petit bois pentu et ses traitresses racines ? Allions nous pouvoir le traverser sans cheville tordre ? Le suspens était intense…
Le panneau annonce une distance de 7 km à travers champs, bois et forêts de fougères jusqu’à la cascade. Une indication horaire aurait été plus précise. Car si l’aller ne pose aucun problème, le retour est une toute autre histoire. Traditionnellement en montagne, on part de la vallée pour gagner les sommets et par conséquent regagner ses pénates d’un pas gaillard en descente en fin de parcours. Or ici il s’agit de rallier le plateau ardéchois (rappel : Lachamp Raphaël est le plus haut village d’Ardèche avec une altitude de 1329m) à la Cascade située en contrebas sur la commune de Péreyres (environ 900m d’altitude) .Le retour s’annonce par conséquent plus ardu que l’aller.
Départ, au transformateur électrique, près de l’aire pour camping-car, et traversée du champ en descente. L’herbe est fauchée, pas de problème.
Pour d’autres précisions, se référer à l’article précédent. De toute manière, le parcours est bien balisé et ne présente aucun souci (à part la traversée du petit bois en pente).
Ça y’est, le dernier bois avant la ferme de la Fialouse est traversé. Victoire ! Un an sépare ces deux photos :
L’année dernière ma sœur avait traversé ce même champ de fougères dans la position horizontale.
Nous reprenons donc notre périple là où nous l’avions laissé inachevé. Après la ferme, s’ensuit une traversée de noisetiers, puis une longue et fastidieuse descente (moins fastidieuse que la remontée inévitable du retour) jusqu’à fond du vallon où coule la rivière la Bourges, près de l’un des ponts qui l’enjambe. Et c’est là, à proximité de la route, que nous sommes tombés sur ce petit coin de paradis mystérieusement inoccupé.
Nous avions trouvé notre coin pour pique-niquer !
. Mais il ne s’agit pas de faiblir devant la tentation, et nous voilà reparti pour une remontée, par la route cette fois, jusqu’au parking de la cascade.
Un sentier aménagé, composé de nombreuses marches ombragées, nous permet de descendre au fin fond de vallon.
Au pied de la cascade un bassin naturel incite, malgré sa fraicheur, à la baignade. Celle-ci est pourtant interdite en raison du danger que représentent les possibles chutes de pierres.
La remontée vers la ferme de la Fialouse, très sportive, fut accomplie en 45 minutes, avec deux longues pauses, et n’a finalement pas présenté la difficulté envisagée.
Pour rentrer au village, nous avons opté pour une petite variante, nous permettant de remonter le petit ruisseau de notre enfance, près de la chaumière et son toit de chaume.
Et après la remontée du champ, c'est l'arrivée au village !
Montées et descentes successives ponctuent cette balade au cœur de paysages typiquement ardéchois tant au niveau botanique que géographique (coulées basaltique). Un régal pour les yeux et les poumons.
4 commentaires:
Magnifique, simplement magnifique. Tes photos donnent très envie d'y aller se promener.
Bises
L'oiseau
oui vraiment splendide !!! ah cette Ardèche !
bisous
Tant mieux si je suis une bonne ambassadrice de l'Ardèche. J'aimerais tellement vous faire découvrir en vrai !
Mince alors!encore plus beau que "La Sauve" et "le Léoux". J'ai fait "La Lance" par les deux cotés, bien beau, quelle solitude là haut, les deux fois, je n'ai pas vu une âme... sur singletrark.fr y'a maintenant les traces des sentiers... facile!
A bientôt.
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