Nous voilà pour deux jours entre filles sur le haut plateau Ardéchois, ma sœur, ma tante et moi-même, sur les lieux de vacances de notre enfance. Les odeurs de genêts et de foin (et de bouses de vache) nous transportent avec nostalgie quelques années en arrière.
Les Charmilles : Hôtel très...heu....pittoresque de Lachamp Raphaël.
Lachamp Raphaël est le plus haut village d'Ardèche avec une altitude de 1330 mètres.
La maison de vacances de notre enfance.
Le paysage au début de notre marche :
les prés à perte de vue, les montagnes au loin.
Lachamp Raphaël est le plus haut village d'Ardèche avec une altitude de 1330 mètres.
La maison de vacances de notre enfance.
Nous avions décidé d'emprunter le sentier descendant sur 7 km jusqu'à la cascade du Ray Pic, quitte à remonter en stop par la suite si le temps nous manquait pour retourner au village.
Le paysage au début de notre marche :
les prés à perte de vue, les montagnes au loin.
Le sentier est bien balisé : il faut suivre les marques jaune et rouge :
Nous longeons le pré et suivons le balisage jusqu'à la rivière en contrebas. Nous traînons un peu pour admirer la flore superbe et variée du plateau Ardéchois.
Coronilles et violettes
Gentiane en fruits
Œillets
En bas de la pente, il faut
prendre le sentier en hauteur pour
éviter ceci : la gadoue des vaches
prendre le sentier en hauteur pour
éviter ceci : la gadoue des vaches
Nous arrivons alors devant un pont dernier cri en matière d'architecture champêtre :
Ça va, ça tient debout, on continue :
Tout au long du sentier, il y a des clôtures à franchir, des barrières à ouvrir qu'il faut penser à refermer derrière soi pour les troupeaux.
Et toujours en passant, un petit inventaire de la flore locale :
Arnica
Épilobe
Mais que vois-je : des myrtilles !!!
Et oui, le chemin de randonnée emprunte une route : patience ce n'est pas long et pas très fréquenté.
Et surtout il est bordé de fraises des bois !
Le balisage mène à un chemin sur la gauche.
En le suivant, le paysage se transforme et il faut traverser un sous-bois de hêtres
Le chemin mène à un pré dont il faut franchir la clôture en escaladant.
Descendre ledit pré
On arrive alors à une deuxième forêt de fayards qu'il faut traverser en descente, toujours en franchissant des clôtures.
Et là les choses se corsent : soit vous faites bien attention et vous regardez ou vous mettez les pieds parmi les racines et les pierres glissantes, soit...
Vous vous faites une entorse comme ma sœur, ce qui vous oblige à appeler les secours et à être amené à l'hôpital d'Aubenas (chic il est pas encore fermé celui-là).
Et oui, la balade se termine précipitamment, mais que cela ne tienne, cela nous obligera à revenir pour la terminer.
Un grand merci aux pompiers de Ste Eulalie et du Béage !
3 commentaires:
Sympa la balade,superbes photos.A regarder tes photos, je me croirais presque en vacances.
Dur..Dur...la fin...
Amitiés
Hier j'essayais la recette de l'aligot. Aujourd'hui je traverse l'Ardèche : promenade, très plaisante de mon côté ce soir. Ah e les suis-je tordue du temps où justement j'étais jeune. La descente en fougères m'a rappelé celle du Canigou dns les Pyrénées ! en 1959 brrrrr. Bonsoir à toutes les trois
Merci pour la balade, c'est pas loin de chez moi (Grenoble).
On la fera peut-être un jour quand les enfants seront plus grands.
Bises à toi et ... à ta soeur.
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