Voici une balade qui en nous faisant découvrir un village tout proche et bien de chez nous ( la Drôme) devrait convaincre les Nyonsais les plus casaniers et les plus chauvins (n'est ce pas Michel ?)
Tout comme Condorcet, Allan et bien d'autres, Sahune fait partie de ces villages perchés abandonnés progressivement par ses habitants qui s'installèrent dans la vallée à proximité des lieux de passage dans un but économique. En effet jusqu'au milieu du XIX ème siècle, Sahune, situé dans un cul de sac, vivait quasiment en autosuffisance, grâce à son agriculture et son élevage de brebis qui faisait sa renommée. La production excédentaire était vendue sur le marché de Nyons, ainsi que ses chaussures réputées dans toute la région. Peuplée depuis l'âge de bronze, sa population atteignit jusqu'à 800 habitants au XVIIIème siècle. Le déclin du vieux Sahune est lié à une conjugaison de plusieurs facteurs mais le premier d'entre eux est certainement l'ouverture d'une grande voie de communication dans la vallée par Napoléon III pour relier Remuzat. Le manque d'eau et les nombreuses pertes humaines de 1914 parmi les agriculteurs, firent aussi qu'inexorablement la population glissa vers la vallée ou ils établirent leur nouveaux centres économiques et administratifs : un nouveau pont, une nouvelle église, de nouveaux cimetières furent construits. Mais qui dit échanges et communications dit également concurrence et de nombreux artisans cordonniers durent fermer leur activité.
Pour se rendre au vieux village, il faut se garer près du monument aux morts situé immédiatement après le pont enjambant l'Eygues. Le sentier débute à droite du monument.Les petits marcheurs peuvent également monter en voiture, le vieux village dispose d'un petit parking, mais cette solution ne vous permettra pas d'admirer au passage la nouvelle église construite en 1931.
Forcément, les vieux villages perchés sont perchés en hauteur et donc... ça grimpe.
Avant d'entamer la visite des ruelles du vieux village, je fais un détour par le vieux cimetière.
Chic c'est ouvert. Je trouve que l'aspect de ces vieilles dalles fendues et bancales crée une atmosphère particulière, quelque chose d'un peu mystique en même temps qu'un voyage dans le temps.
Retour au vieux village. Il est en cours de restauration par les amis du Vieux Sahune, association créée pour la sauvegarde de ce site. Leur activité a permis de déblayer et consolider la vieille église, la construction d'un four et d'une fontaine, l'entretien des rues, et la collecte de documents retraçant l'histoire du vieux bourg.
Linteau supposé de la porte de la maison du prêtre Jean Auric 1562 -->
La vieille église date du XVIIème siècle. On doit notamment aux bénévoles de l'association la reconstruction du toit du clocher, et la pose d'une cloche, les anciennes ayant été déplacées dans le clocher de l'église du bas.
Par un petit passage creusé entre le rocher et le mur de l'église on accède à l'arrière de celle-ci et à un chemin qui monte jusqu'à la table d'orientation et à l'ancien cimetière protestant (également libre d'accès). Et c'est là qu'on s'aperçoit qu'un cimetière protestant et un cimetière catholique c'est pareil...
On redescend par un autre sentier en pente et caillouteux.
Merci aux membres de l'association pour avoir affiché de nombreuses informations riches en enseignement concernant l'histoire de ce village qui renait peu à peu.
Pour se rendre au vieux village, il faut se garer près du monument aux morts situé immédiatement après le pont enjambant l'Eygues. Le sentier débute à droite du monument.Les petits marcheurs peuvent également monter en voiture, le vieux village dispose d'un petit parking, mais cette solution ne vous permettra pas d'admirer au passage la nouvelle église construite en 1931.
Forcément, les vieux villages perchés sont perchés en hauteur et donc... ça grimpe.
Avant d'entamer la visite des ruelles du vieux village, je fais un détour par le vieux cimetière.
Chic c'est ouvert. Je trouve que l'aspect de ces vieilles dalles fendues et bancales crée une atmosphère particulière, quelque chose d'un peu mystique en même temps qu'un voyage dans le temps.
Retour au vieux village. Il est en cours de restauration par les amis du Vieux Sahune, association créée pour la sauvegarde de ce site. Leur activité a permis de déblayer et consolider la vieille église, la construction d'un four et d'une fontaine, l'entretien des rues, et la collecte de documents retraçant l'histoire du vieux bourg.
Linteau supposé de la porte de la maison du prêtre Jean Auric 1562 -->
La vieille église date du XVIIème siècle. On doit notamment aux bénévoles de l'association la reconstruction du toit du clocher, et la pose d'une cloche, les anciennes ayant été déplacées dans le clocher de l'église du bas.
Par un petit passage creusé entre le rocher et le mur de l'église on accède à l'arrière de celle-ci et à un chemin qui monte jusqu'à la table d'orientation et à l'ancien cimetière protestant (également libre d'accès). Et c'est là qu'on s'aperçoit qu'un cimetière protestant et un cimetière catholique c'est pareil...
On redescend par un autre sentier en pente et caillouteux.
Merci aux membres de l'association pour avoir affiché de nombreuses informations riches en enseignement concernant l'histoire de ce village qui renait peu à peu.
Le rocher de Bramard 936m
16 commentaires:
je connais bien Sahune ! que c'est joli dans notre drôme. les images sont très jolies . A cette heure je suis la 1èere et seule en ligne.Il est 2h du mat chez vous là bas !!!
Je suis la 1ère à lire ton article, chouette !
Bisouuuuuu
Nanouuuuuu
je suis quand même fatiguée, je me répète dans le commentaire. C'est pas joli, c'est BEAU
Nanou
Nanou est encore sous l'emprise du décalage horaire on dirait : elle oublie de signer de son vrai nom !
(Anonyme était réservé à Michel)
Merci pour le compliment, pas facile en cette saison de prendre des photos. De jolies couleurs mais beaucoup, beaucoup d'ombres.
Bisous
Effectivement, c'est un très joli village.
Chacun se rend visible dans ce regard, comme ce regard qui est le sien – mais le sien donné, le sien ne lui appartenant plus, donné, sorti d'elle et nulle part ailleurs ni voyant, ni visible – pas même à elle-même – que dans leurs regards et comme leurs regards. Léna, c’est eux tous ensemble et un par un, c’est un seul regard disséminé en centaines d’autres, tous ceux auxquels elle s’est donné pour manifester leur mystère.
pfff, trop puissant ce Chalabert !
Pfff, encore un "vieux-beau" qui radote !
Voilà bien longtemps que je n'étais pas allée sur ton blog, mais que de superbes photos, qui donnent envie de mettre les chaussures de marche et de partir à la découverte de ses merveilles si proches de nous.
Patrick : me comparer à Henri Cartier-Bresson c'est un peu too much quand même !
G2K : Merci pour mon village
Tatan Tritane : merci pour ta visite, tu reviens quand tu veux
Votre portrait n'a d'égal que votre beauté !
Pfff, ce Chalabert ! Quel homme !
Ah, une jolie frimousse au milieu de toutes ces jolies photos statiques. Ils seraient encore mieux vos reportages photos avec un peu plus de vie, de mouvement !
Pas facile hein ?
Amicalement
Nan, pas facile effectivement, surtout dans un village abandonné ;-)
depuis des annees, je vais dans la Drome... mais connait pas ce village tre jolie... je marque sur mon carnet... cela sera ma prochaine ballade... bon travail amicalement claudine (Hollande)
Tant mieux si j'arrive à atteindre mon but : faire découvrir notre belle région et donner l'envie de la visiter.
Merci
merci pour mon village ps:je suis un jeune de sahune simpa ton site
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