Le postulat est le suivant : dans le futur les fouilles archéologiques mettront à jour les vestiges de notre civilisation. Oui mais voilà, les moyens de communication utilisés de nos jours sont dématérialisés (internet, fax, sms, téléphone, ) et les matières sur lesquelles nous gravons nos informations n'ont qu'une durée de vie limitée (dvd, disque dur etc...). Aussi ne resteront que les objets métalliques et les archéologues du futur ne disposeront d'aucune information sur l'utilité des objets retrouvés et ne pourront se baser pour leurs interprétations que sur leurs formes.
Le musée nous propose donc le résultat de leurs interprétations, qui sont parfois (souvent) surprenantes :
Ainsi les assemblages de composants électroniques présentés à droite de la vitrine sont interprétés comme étant des "maquettes de ville, dont l'utilité nous échappe. Entre les divers bâtiments disposés géographiquement, on observe un réseau de trait fin qui figureraient des voies de communication..."
Des plaques minéralogiques : "Tôles quadrangulaires portant des séries de chiffres et de lettres en relief dont la signification nous échappe, ces tôles étaient sans doute fixées sur des bâtiments ou des marchandises"
Des nains de jardins exposés comme des objets de culte représentant sans doute un prêtre eu égard à son costume d'apparat et son bonnet rouge. Ici l'accordéon qu'il tient est faussement interprété comme étant une ceinture de douilles.
Un dernier :
Des ressorts de matelas : "objets symboliques, de forme parfaite et spiralée, ils symbolisent peut-être le cycle cosmique"
Je ne peux pas tout vous montrer, je vous encourage à découvrir par vous même l'interprétation de la fonction donnée à d'autres objets tels qu'un ouvre boite ou encore à des boules de pétanques.
L'exposition s'appelle "Futur antérieur" mais c'est le conditionnel qui est en bonne place ici...
1 commentaire:
Ardèchois d'Aubenas qui adore le sud de la drôme j'ai parcouru vos pages. Super. Bien aimé. A+
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