Après St Michel de Chabrillanoux en 2010 et 2012, après St Julien Labrousse en 2011, nous testons en cette début juin une nouvelle randonnée organisée sur les communes de l'office de tourisme du pays du Cheylard, dans le cadre du printemps de la randonnée.
Le printemps de la randonnée est une manifestation se déroulant sur trois mois où des randonnées sont organisées par des locaux qui conçoivent des parcours pour faire découvrir leur patrimoine naturel et culturel à d'autres randonneurs.
Amatrice de ce genre de manifestation, mon enthousiasme est doublé lorsque j'apprends que le village des vacances familiales de mon enfance fait partie de la liste des communes organisatrices : Lachamp-Raphaël, plus haut village d'Ardèche.
En ce mois de juin, il fait beau dans la vallée, mais voilà ce que nous découvrons arrivés sur le plateau :
Heureusement il ne s'agit que de nuages bas qui auront tôt fait de s'évanouir.
L'inscription se fait au départ, au centre Raphaël, très facile à trouver puisque que le village ne comporte qu'une seule rue, la route qui le traverse, et parce que c'est vers là que se dirigent des groupes équipés de bâtons de marche, gros pull et chaussures de randonnée.
Il fait frisquet et c'est un euphémisme, la preuve :
La file d'attente est un peu longue, apparemment les organisateurs n'attendaient pas autant de personnes... Nous sommes surpris nous trentenaires de découvrir que nous faisons partis des participants les moins âgés ! La randonnée de St Michel de Chabrillanoux nous semblait plus familiale.
Et c'est parti pour 12km qui nous emmèneront dans la forêt domaniale de St Andéol de Fourchade :
Direction Nord ouest jusqu'au col du Pranlet.
Là il faut descendre le chemin à droite. Nous sommes sur le GR420 et GR427.
Nous passons devant la table d'interprétation, mais malheureusement dans cet état je doute qu'elle puisse interpréter quoi que ce soit :
Nous alternons sous-bois et prairie. Le chemin est parfois assez accidenté.
Au loin le mont Gerbier de Jonc bien reconnaissable même sous cet angle.
Nous rejoignons la route qui mène à St Andéol de Fourchade. Bientôt les deux parcours se séparent. Pour nous qui avons choisi le plus court, il s'agit de couper à travers les prairies non fauchées, dont le propriétaire a dû autoriser l'accès pour cette manifestation.
Et nous descendons toujours...
Nous arrivons à un hameau, il est indiqué "Nicoule" sur la carte.
Là nous attend le ravitaillement, commun aux deux parcours puisque c'est à cet endroit que les randonneurs du 19km nous rejoignent.
Unpantagruélique frugal ravitaillement s'offre à nous, composé de confiture de myrtilles ou de confiture de lentilles sur un bout de pain. C'est pour nous donner du carburant pour la montée qui s'annonce, et elle s'annonce importante après tout ce que nous avons dévalé depuis le départ !
Comme cela nous semble insuffisant, nous sortons notre carburant personnel : du saucisson !
En passant, je ne connaissais pas la confiture de lentilles. J'ai trouvé qu'elle avait en fait le gout de la confiture de marrons, ce qui finalement n'a rien d'étonnant puisqu'il s'agit aussi d'un féculent.
Nous entamons la montée sur un chemin carrossable. Le hameau en bas devient de plus en plus petit. Heureusement si la montée est longue, elle est progressive et l'on ne souffre pas trop.
Nous traversons un lieu-dit : les Baux.
Des vaches nous regardent tranquillement.
C'est l'occasion de se rendre compte avec ma sœur que l'odeur de la bouse de vache qui a pénétré longtemps nos narines d'enfants en périodes estivales est un peu notre "Madeleine de Proust" à nous, à l'instar de l'odeur des genets, tout aussi délicieuse senteur que la première.
Nous retrouvons la route de St Andéol de Fourchade. Nous avons la possibilité de rentrer à Lachamp sur le goudron ou de continuer sur un sentier, bien sûr nous choisissons cette dernière option.
Bientôt arrive le plat, laissant présager l'arrivée proche. Nous traversons auparavant une forêt de pins bien malades. Puis nous retrouvons notre sentier du départ, au loin le village nous attend...
...ainsi que le repas en guise de récompense. Au menu : saucisse et lentilles dont décidément c'était le thème !
Au final une bonne journée qui nous a permis d'aller plus avant dans des sentiers dont nous ne connaissions visuellement que le début. Nous fûmes cependant un peu déçus du ravitaillement, mais qui ne le serait pas après avoir gouté celui de St Michel de Chabrillanoux.
Et je terminerai par ce mémorable jeu de mot sororal inspiré par le nom de cette manifestation "les Sucs": "Un suc dans votre crafé ?"
Là il faut descendre le chemin à droite. Nous sommes sur le GR420 et GR427.
Nous passons devant la table d'interprétation, mais malheureusement dans cet état je doute qu'elle puisse interpréter quoi que ce soit :
Nous alternons sous-bois et prairie. Le chemin est parfois assez accidenté.
Au loin le mont Gerbier de Jonc bien reconnaissable même sous cet angle.
Nous rejoignons la route qui mène à St Andéol de Fourchade. Bientôt les deux parcours se séparent. Pour nous qui avons choisi le plus court, il s'agit de couper à travers les prairies non fauchées, dont le propriétaire a dû autoriser l'accès pour cette manifestation.
Et nous descendons toujours...
Nous arrivons à un hameau, il est indiqué "Nicoule" sur la carte.
Là nous attend le ravitaillement, commun aux deux parcours puisque c'est à cet endroit que les randonneurs du 19km nous rejoignent.
Un
Comme cela nous semble insuffisant, nous sortons notre carburant personnel : du saucisson !
En passant, je ne connaissais pas la confiture de lentilles. J'ai trouvé qu'elle avait en fait le gout de la confiture de marrons, ce qui finalement n'a rien d'étonnant puisqu'il s'agit aussi d'un féculent.
Nous entamons la montée sur un chemin carrossable. Le hameau en bas devient de plus en plus petit. Heureusement si la montée est longue, elle est progressive et l'on ne souffre pas trop.
Nous traversons un lieu-dit : les Baux.
Des vaches nous regardent tranquillement.
C'est l'occasion de se rendre compte avec ma sœur que l'odeur de la bouse de vache qui a pénétré longtemps nos narines d'enfants en périodes estivales est un peu notre "Madeleine de Proust" à nous, à l'instar de l'odeur des genets, tout aussi délicieuse senteur que la première.
Nous retrouvons la route de St Andéol de Fourchade. Nous avons la possibilité de rentrer à Lachamp sur le goudron ou de continuer sur un sentier, bien sûr nous choisissons cette dernière option.
Bientôt arrive le plat, laissant présager l'arrivée proche. Nous traversons auparavant une forêt de pins bien malades. Puis nous retrouvons notre sentier du départ, au loin le village nous attend...
...ainsi que le repas en guise de récompense. Au menu : saucisse et lentilles dont décidément c'était le thème !
Au final une bonne journée qui nous a permis d'aller plus avant dans des sentiers dont nous ne connaissions visuellement que le début. Nous fûmes cependant un peu déçus du ravitaillement, mais qui ne le serait pas après avoir gouté celui de St Michel de Chabrillanoux.
Et je terminerai par ce mémorable jeu de mot sororal inspiré par le nom de cette manifestation "les Sucs": "Un suc dans votre crafé ?"
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