Bienvenue

Depuis le printemps 2008 je partage ici en photos mes balades pour vous faire découvrir ces deux beaux départements voisins, différents mais complémentaires, que sont la Drôme et l'Ardèche.

La liste des balades présentées géographiquement se trouve dans les onglets en haut de la page. Elles sont de niveau facile en majorité, le contraire est précisé.

Bonne balade ici et ailleurs.


D'autres photos de la région (et ailleurs parfois) avec moins de texte sur mon blog photos


Mention expresse est faite ici que je suis l'auteure de chacune des photographies mise en ligne sur ce blog et signées "LENA26" ou "lenabalades"

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mardi 23 juin 2009

La fête médiévale de Crest (Drôme)

Crest, dont nous avions déjà visité l'imposant donjon en aout dernier, proposait le 30 mai pour la quatrième année consécutive, une grand fête médiévale.



Voici en photo un aperçu de cette manifestation qui plait autant aux grands qu'aux petits.








L'Ost du Dauphin nous a présenté une démonstration d'artillerie du XVème siècle très intéressante. Bien sûr les armes étaient chargées à blanc, mais à la fin du Moyen Age elles tiraient des projectiles en pierre ou en métal. A cette époque l'artillerie était en réalité peu efficace et n'avait qu'un rôle psychologique. De plus, le poids des pièces et la lenteur de leur chargement les rendaient impropres à un usage sur le champ de bataille.


Le pierrier à boite




Boute feu !

(Vidéo prise par mon fils)

Impossible d'appuyer sur le déclencheur sans bouger tellement le tir est bruyant !



Le ribaudequin

Ça sent fort la poudre !



Présentation du matériel de protection :

Entrainement de la garde :














Ça dégénère...
Dame Cousine, diseuse de bonne aventure et préparatrice de philtres et remèdes en tout genre nous a livré le secret de l'une de ses préparations et nous a quitté sur un air de chanson médiévale.




Sylvain le troubadour et magicien nous présente sur air théâtral et en musique les tours (et les rats) qu'il a dans sa besace. Nul doute qu'en autre temps il aurait été accusé de sorcellerie !














Terminons par un petit chef d'œuvre, deux comédiens dont malheureusement le nom n'est pas dévoilé, qui nous présente "Improbadour", un spectacle d'improvisation dont le thème de chaque scénète est donné par les membres du public.



























Ces comédiens hors pairs ont été excellents alors même que certains spectateurs très facétieux ne les ont pas gâtés avec des thèmes peu médiévaux comme "Yéti" ou "Cactus", ils s'en sont sorti royalement.



Les fêtes médiévales se multiplient aujourd'hui en France en écho à l'engouement du public pour ce genre de manifestation. N'ayant assisté auparavant qu'à celle de Chateauneuf du Rhône célébrant la St Nicolas en décembre, je n'ai que peu de point de comparaison. Mais la fête de Châteauneuf m'avait plongé beaucoup plus dans l'atmosphère médiévale : costumes portés par l'ensemble des participants, ville médiévale bien délimitées par ses portes retrouvées, pailles jonchant le sol de la totalité des rues, secteur moins étendu, climat hivernal.

Si pour l'ambiance générale ma préférence va à la fête de Chateauneuf, Crest remporte la palme en ce qui concerne les manifestations présentées, notamment l'artillerie et les troubadours improvisateurs.

mercredi 17 juin 2009

Mollans sur Ouvèze : le village médiéval (Drôme)

Je vous propose une petite visite du village de Mollans sur Ouvèze, effectuée à notre retour des combes des Eyguiers.

Par sa position géographique, située à l'entrée d'une gorge marquant la frontière entre le Comtat Venaissin et le Dauphiné, Mollans est un lieu d'habitat depuis le Néolithique.


Au moyen-âge, Mollans est une ville fortifiée qui garde l'entrée des Baronnies. Elle possède alors deux châteaux, trois tours et un pont levis qui gardaient les rives de l'Ouvèze, le tout protégé par une enceinte.

La partie haute de Mollans est essentiellement fait de rue piétonnières, escarpées et fleuries.


Nous voici devant les restes de l'ancien château fort que les comtes de Simiane avaient fait construire au XIIème siècle.









C'est maintenant une propriété privée dont la restauration date du début des années 70.




La porte fortifiée nord, qui gardait l'enceinte du bourg côté Baronnies.


Dirigeons nous maintenant vers la ville basse et son pont franchissant l'Ouvèze.


Le beffroi est érigé sur l'une des deux anciennes tours rondes défendant le pont. Il est surmonté d'un campanile et supporte une horloge et un cadran solaire.


Face au beffroi, la minuscule chapelle Notre Dame du Pont ou de Compassion, originale par sa taille, sa forme semi-circulaire et également par sa situation. Elle est en effet bâti en encorbellement au dessus du lit de l'Ouvèze. Elle ne date que de 1851 mais a remplacé une ancienne chapelle bâtie en 1729, elle même érigée sur un ancien lieu de culte dédié à la Vierge en remerciement de sa protection contre la peste, à l'emplacement de la seconde tour de garde du pont. Sa façade est de style néo-classique.






De face et de profil

Franchissons le pont pour découvrir de l'autre côté de la rive la fontaine et le lavoir.


La fontaine, la plus célèbre parmi les onze que contient le village, est surmontée d'un dauphin, symbole du Dauphiné, dont la position inversée marque l'appartenance soumise à cette province.

La fontaine au dauphin qui date de 1713, est la première fontaine qui abreuva les Mollanais. Son entretien était assuré singulièrement par une taxe sur les vins consommés dans les auberges du village ! Derrière la fontaine, le lavoir couvert semi-circulaire à six arches sera construit en 1865.






La fontaine de la république




La fontaine de l'Eglise.





Son lavoir est taillé dans le roc et abrité par la terrasse de l'église. C'est la plus haute du village. Comme toutes les autres, elle est alimentée par les eaux captées dans la montagne de Bluye.



Fin de la promenade

lundi 15 juin 2009

mardi 9 juin 2009

Rousset les Vignes : randonnée à la découverte des plantes (Drôme)

Cette sortie s'inscrit dans le cadre des balades à thèmes proposées par l'office du tourisme de Nyons au mois de mai.

J'étais déjà présente il y a un an lors de cette sortie orchestrée par Philippe Poirier, accompagnateur en montagne, et également animateur à la Maison des Plantes de Buis les Baronnies. L'année dernière nous avions foulé Essaillon à Nyons, cette année Philippe a choisi de nous faire découvrir les collines de Rousset les Vignes.


Nous prenons la direction de la chapelle de Notre Dame de Beauvoir. Nous montons dans un chemin caillouteux, mais nous arrêtons souvent pour discuter des curiosités du paysage, de la flore et de la faune environnante.

Philippe nous montre notamment une oothèque qui est une membrane de protéine dans laquelle la mante religieuse (entre autres) enferme ses œufs pour les protéger des prédateurs. Mais cette protection ne suffit pas car les œufs sont fréquemment parasités. Les pertes sont compensées par le grand nombre d'œufs que la mante pond : de 200 à 300 fois dans chacune des douze oothèques qu'elle peut pondre dans sa vie.

Un baguenaudier

Cet arbrisseau est facilement reconnaissable lorsqu'il fait ses fruits (baguenaudes), qui sont des gousses qui enflent en se remplissant d'air à mesure qu'elles mûrissent (d'où son nom d'arbre à vessie), passant du vert au marron-rougeâtre, puis éclatant bruyamment à pleine maturité, dispersant ainsi les graines contenues à l'intérieur.


Une info trouvée sur Wikipédia : "Le verbe "baguenauder" signifie "S’amuser à des choses vaines et frivoles" en référence aux enfants qui s'amusent à éclater des baguenaudes."




J'ai donc baguenaudé :


Le baguenaudier fait partie de la famille des fabacées ou légumineuses, comme le pois ou le haricot, et l'odeur du pois s'est fait nettement ressentir lorsque j'ai ouvert la gousse.


Nous avons quitté le chemin menant à la chapelle Notre Dame de Beauvoir pour suivre un sentier sur la gauche menant à un carrefour dans une clairière, au pied de Charbonnel versant nord, nous permettant d'observer la chapelle sous un autre angle.





La légende veut qu'une vierge ayant été trouvée en ces lieux, il n'en fallut pas plus à la population pour y voir un signe divin et construire en ces lieux une chapelle. Cette vierge provenait en fait d'une ermite qui vivait à cet emplacement naguère.


Lin ligneux



Nous prenons l'itinéraire qui descend pour revenir vers Rousset.


Au loin la chapelle St Marcel sur les hauteurs de Le Pegue

Philippe nous a parlé de l'adaptation de la flore et de la faune à l'environnement. Ainsi certains insectes qui possèdent de petits yeux comme la sauterelle, ont en compensation de grandes antennes pour s'orienter. Et inversement, les insectes qui ont de grands yeux comme le criquet ou la libellule, ont de petites antennes.

La réduction foliaire est également une forme d'adaptation de la plante au milieu. La plante est ainsi moins vulnérable à la sécheresse. La feuille est parfois réduite à l'état d'épines. De même pour le rachitisme : la plante est ainsi moins gourmande en eau.

Polygala

Son nom vient du grec Poly (beaucoup ou plusieurs) et de gala (lait) car cette plante a la réputation de favoriser la production du lait des vaches qui s'en nourrissent.




La laser de France.


Ses graines ressemblent à du cumin, ses feuilles sont dures, il a une odeur puissante.


Rue fétide (ou Rue officinale) : son odeur est perçue comme désagréable et pourtant elle est parfois utilisée en cuisine pour parfumer certains plats. A hautes doses, elle est toxique et a des propriétés abortives.












Nous approchons du village.
















Aphyllanthes de Montpellier


Retour au point de départ avec auparavant une petite traversée du village qui vaut le détour.


Nul doute que je serai encore au rendez-vous l'année prochaine.
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